Après ma blessure, j’ai connu des périodes assez difficiles où mon esprit s’est réfugié dans des coins un peu trop sombres.
Voici 3 choses que j’ai faites et qui ne m’ont pas vraiment aidée.

Imaginer le pire

“Je ne pourrai plus jamais faire ce que j’aime. Ça ne va faire qu’empirer. Et si jamais ça empire tellement que je ne peux même plus donner mes cours de yoga ???”

Me comparer avec mon corps d’avant et avec les autres

“Je pouvais faire tellement plus de choses avant… C’est le début de la fin !” “Machine s’est cassé le poignet, et elle a guéri plus vite que moi. POURQUOI ? C’est pas juste !!!”

Baisser les bras

“Si je ne peux plus faire cette posture, alors à quoi bon faire quoi que ce soit ?”

Ça m’a pris beaucoup de travail sur moi et de réflexion pour arrêter de penser à ce genre de choses.
Et pour être honnête, ça aurait pris beaucoup plus de temps si j’avais dû emprunter ce chemin toute seule.

C’est pour ça que ça me tient à cœur d’aider mes élèves à surmonter leur douleur. De les aider à prendre conscience de tout ce qu’ils peuvent encore faire.

De les aider à comprendre que la douleur ne doit pas forcément diriger toute leur vie.

Qu’il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles ils ont une emprise, même s’ils ne peuvent pas se débarrasser complètement de leur douleur.

Si cela vous parle, n’hésitez pas à me contacter. J’aimerais beaucoup connaître votre expérience.

(PS : Vous avez réussi à trouver le chinchilla sur la photo ? 🐭)