OK, les amis, c’est un long post, mais il en vaut la peine !
Il y a 10 jours, je me suis blessée à l’épaule pendant que je donnais un cours. Comme souvent avec ce genre de blessure, j’en ai fait un peu trop, un peu trop vite, et mon corps n’a pas suivi.
Ça craint, bien sûr. Mais je suis aussi très contente parce que je gère cette blessure beaucoup mieux que la dernière en date, il y a deux ans.
Quand je me suis blessée au poignet en 2021, j’ai fait TOUTES les erreurs possibles.
Vous les connaissez peut-être :
- J’ai testé toutes sortes d’antidouleurs. (Aucun n’était vraiment efficace.)
- J’ai commencé à craindre le moindre mouvement, et je me disais que si je laissais mon poignet au repos complet, il guérirait tout seul. (Ça n’a pas été le cas.)
- J’ai vu toutes sortes de médecins et de kinés. On m’a fait passer des radios et des IRM. On m’a fait des injections et des massages. On m’a appliqué de la pommade et posé des orthèses. (Rien n’a changé.)
- Quand la douleur a persisté, j’ai décidé de l’ignorer. J’ai repris le sport et vécu ma vie comme si je n’avais pas mal. (Incroyable mais vrai, quand on ignore la douleur, elle ne disparaît pas.)
Au final, mon poignet a mis plus d’un an à guérir d’une simple tendinite.
Pendant ce temps là, une de mes amies s’est CASSÉ LA MAIN et a recommencé à faire des handstands sans douleur après genre 5 minutes. (C’était plutôt quelques mois, mais ça m’a paru 5 minutes.)
J’ai commencé à m’intéresser sérieusement au sujet de la douleur chronique, afin de comprendre pourquoi certaines blessures semblent ne pas vouloir guérir.
J’ai donc passé les deux dernières années à étudier la mécanique du corps et la science de la douleur.
Je me sens maintenant beaucoup mieux armée pour gérer cette nouvelle blessure. Elle ne me fait pas peur, je sais qu’elle va guérir, et je sais précisément ce que je peux faire pour l’y aider.
Et ce qui me rend encore plus heureuse, c’est de pouvoir partager ce savoir avec vous. De me dire que je peux vous éviter de passer par là.
Voici ce que je fais depuis 10 jours :
- Pendant les premiers jours, j’ai essayé de comprendre la douleur : quels mouvements la causent ? Quels mouvements la soulagent ? La sensation est-elle aiguë ? Est-ce que ça brûle ? Où est-elle, précisément ? Est-ce qu’elle se déplace ?
Ça m’a permis de savoir quels mouvements éviter, et qu’est-ce que je dois faire plus souvent.
- Au lieu de prendre des antidouleurs, j’ai exploré le chaud et le froid. La chaleur m’a fait du bien les premiers jours, parce que je sentais beaucoup de tension dans la zone et je voulais que mes muscles se détendent. Mais ensuite, c’est le froid qui m’a fait le plus de bien, à cause de l’inflammation. Deux glaçons dans un torchon me soulagent beaucoup plus que tous les ibuprofènes du monde !
- Je continue à bouger ! C’est extrêmement important parce que le mouvement est anti-inflammatoire. Je ne pouvais pas trop bouger mon bras au début, mais je pouvais toujours marcher, faire du yoga et me masser l’épaule. Ce qui est merveilleux avec le yoga, c’est qu’on peut l’adapter à toutes les situations. À chaque fois que je bouge, la douleur se dissout et je sais que stimuler ma circulation sanguine aide mon corps à guérir.
- J’utilise tous les outils à ma disposition pour réguler mon stress, parce que le stress est inflammatoire et augmente la sensibilité à la douleur. La douleur est un signal créé par le cerveau lorsqu’il ne se sent pas en sécurité. Alors j’utilise la méditation, les exercices de respiration et le mouvement intentionnel pour le rassurer.
- Je suis patiente. La guérison, ça prend du temps. Et ce n’est pas un processus linéaire. Il y a des bons jours et d’autres moins bons. Quand on sait quoi faire pour avancer dans la bonne direction, ça rend le processus beaucoup moins frustrant.
- Je fais preuve de compassion envers moi-même. Les premiers jours, j’ai chouiné. C’est normal. C’est humain de se sentir triste et en colère quand il nous arrive un truc nul. Je me suis donné un peu d’espace pour ressentir ces émotions, et puis je me suis relevée pour déterminer ce que j’allais bien pouvoir y faire.
Et c’est pour ça que je ne me lasse pas de partager mes connaissances avec vous !
Quand on sait quoi faire pour aider son corps à guérir, c’est comme si on nous enlevait un poids des épaules.
On n’a plus à espérer trouver LE médecin qui saura quoi faire.
On ne perd plus des semaines entre chaque rendez-vous, et des tonnes d’argent dans des procédures inutiles. (Pour mon poignet, on m’a demandé d’attendre TROIS MOIS pour passer une IRM couverte par l’assurance, ou bien je pouvais la faire demain si je payais de ma poche… J’ai déboursé 265€ pour ne rien apprendre.)
Si vous connaissez aussi l’enfer de la douleur chronique et que vous aimeriez que je vous aide à reconnecter avec votre corps, discutons-en !
Savoir comment prendre soin de son corps, ça change tout simplement la vie.
Om shanti 🧡