Je suis née avec un trou dans le cœur qui réduisait le taux d’oxygène dans mon sang, et à cause d’une autre maladie, on m’a gavée d’antibiotiques plusieurs fois par an pendant 20 ans.
Je m’en sortais bien à l’école, alors j’ai décidé que comme mon cerveau ne fonctionnait pas trop mal, je ferais aussi bien de me déconnecter du reste de mon corps.
Ma maladie chronique a disparu l’année où j’ai commencé le yoga.
Je ne dis pas que le yoga m’a guérie, mais je pense sincèrement que les deux événements sont liés. J’ai pris cette année-là la décision consciente de ne plus être une observatrice passive de ce qui se passait dans mon corps.
Je voulais retrouver un semblant de contrôle, parce que je ne rajeunissais pas, et la douleur n’allait clairement pas disparaître toute seule.
C’est pour ça que j’adore travailler avec des gens qui détestent l’exercice. Qui ont laissé tomber leur corps depuis des années et qui se rendent compte que ça ne leur rend pas service.
J’adore leur montrer qu’il ne suffit pas de grand-chose pour constater de grands changements.
Et leur montrer à quel point il est précieux de connaître les bases de sa propre santé et une poignée de simples outils pour soutenir le génie de notre corps.